LA FAUTE À VOLTAIRE… OU L’ERREUR D’HUGO ?
Dans cette scène, l’enfant de douze ans a décidé de sortir de l’abri de la barricade des insurgés, se défiant du danger, pour aller chercher les cartouches non brûlées sur les cadavres. Léger, insouciant, il sautille et chante sa petite chanson. La petite grande âme n’aura malheureusement pas le temps de la terminer…
Bien souvent, nous nous mettons des barrières sous prétexte que nous allons en faire. En effet, le mot faute est corrélé à la notion de jugement, à une sanction, à la culpabilité. C’est la faute originelle (vous savez… Adam et Eve, la pomme, le serpent…), d’une gravité absolue ! Quant aux souvenirs d’école, n’en parlons pas…
Alors que je vois dans la notion d’erreur, de la légèreté, de la gaieté même. Parce qu’une erreur, ce n’est pas intentionnel. On peut la rectifier, la corriger, apprendre, progresser…
C’est pourquoi je préfère nettement employer erreur plutôt que faute, même si les deux mots sont synonymes.
Et lorsque j’entends ou lis une phrase telle que « je t’ai corrigé », j’avoue que cela m’agace quelque peu. Parce que je ne vous corrige pas vous, en tant qu’être humain : je corrige vos écrits ! Que ce soit dit !
Au plaisir de faire votre connaissance et de vous corriger... pardon, de corriger vos textes ! 📚