Une correctrice, c’est quoi ?
« — Oh la la ! Vous êtes correctrice, alors vous savez tout ! Je n’ose plus vous parler. Et pas question que je vous envoie un message…
— Détrompez-vous, je ne suis pas infaillible !
Un correcteur c’est quoi ?
C’est quelqu’un qui connaît bien la langue française, certes, mais un correcteur n’est rien sans les dictionnaires dont il est entouré en permanence. Un correcteur vit entouré de dictionnaires et de manuels qu’il ouvre une cinquantaine de fois par jour. Pourquoi ? Parce qu’il ne sait pas tout.
[…]
La perfection est inatteignable. On n’a jamais fini d’apprendre le français.
Personne ne le maîtrise à fond. Et quand on croit avoir fini d’apprendre, l’Académie française change les règles. Ou bien c’est l’usage de la rue qui les bouleverse.
La perfection est inatteignable. Eh bien, tant mieux.
Ça me rappelle une phrase de Freud. À une jeune femme qui lui demandait comment être une bonne mère, il avait répondu quelque chose du genre : "Madame, de toute façon, quoi que vous fassiez, vous ferez mal." Moi, à l’époque, en tant que jeune mère, j’ai trouvé ça très rassurant. Parce qu’il est impossible d’être parfait.
Faisons de notre mieux. Faisons notre possible, en tant que parent et en tant qu’utilisateur de notre langue maternelle, le français. »
Ces paroles, issues d’une conférence TEDx de 2019 sont de Madame Muriel Gilbert. Oui, Madame avec une majuscule, par déférence (en revanche, dans le corps d’un texte, on écrit madame).
Cela – et bien d’autres choses encore –, une correctrice le sait parce qu’elle l’a appris pendant sa formation, puis pratiqué lors de ses corrections. Elle adore entretenir un esprit vif et sait appréhender tous les cas de figure… ou presque. Ou presque… car la correctrice peut avoir des doutes, effectivement.
— Quoi ? Une correctrice, ça a des doutes ? Comme moi ?
— Oui, oui, oui…
Imaginez, si elle n’en avait pas, vous visualisez la scène ?
Elle ne vérifierait pas, ne croiserait pas ses informations puisées à différentes sources, ne croyant que ce que dit Internet (par exemple…). Elle ferait entièrement confiance au logiciel Antidote et ne se soucierait pas que celui-ci oublie des fautes et en crée de nouvelles !
Elle ne lirait pas non plus à voix haute pour écouter les sonorités d’un texte et en repérer les fausses notes. Parce qu’elle n’aurait pas à cœur de stimuler son cerveau afin de trouver la meilleure formulation possible.
En fin de correction, elle ne se relirait surtout pas non plus.
Et elle n’aurait aucun scrupule à accepter de rendre la correction d’un roman de 400 pages bien remplies sous 48 heures !
Oui, une correctrice cherche toujours à atteindre la perfection… Cependant, elle sait rester humble et s’effacer devant les décisions de son client.
Donc, on ne peut plus parler de doute, n’est-ce pas ?
Mais de rigueur, de conscience professionnelle, d’esprit critique.
Car le grand bonheur de la correctrice c’est de mener l’enquête, comme l’inspecteur Columbo, de chercher la petite bête, le détail qui tue… en permanence !
Lorsqu’elle fait des propositions de réécriture, elle veille à ne pas dénaturer le style de l’auteur. D’ailleurs, elle n'en fera que si celles-ci apportent une réelle valeur. Rien ne la rend plus heureuse que lorsqu’elle remet un texte exempt d’erreurs.
Non, une correctrice n’est pas une encyclopédie, comme le dit si bien Muriel Gilbert.
Mais elle fait toujours de son mieux dans la pratique de sa langue maternelle, le français.
Car elle adore ça, tout simplement !
À très bientôt de vous lire, n’hésitez pas à commenter et à donner la réponse à la question de l’image…
À votre disposition pour évoquer votre besoin de correction.
https://musiquedesmots.com/
— Détrompez-vous, je ne suis pas infaillible !
Un correcteur c’est quoi ?
C’est quelqu’un qui connaît bien la langue française, certes, mais un correcteur n’est rien sans les dictionnaires dont il est entouré en permanence. Un correcteur vit entouré de dictionnaires et de manuels qu’il ouvre une cinquantaine de fois par jour. Pourquoi ? Parce qu’il ne sait pas tout.
[…]
La perfection est inatteignable. On n’a jamais fini d’apprendre le français.
Personne ne le maîtrise à fond. Et quand on croit avoir fini d’apprendre, l’Académie française change les règles. Ou bien c’est l’usage de la rue qui les bouleverse.
La perfection est inatteignable. Eh bien, tant mieux.
Ça me rappelle une phrase de Freud. À une jeune femme qui lui demandait comment être une bonne mère, il avait répondu quelque chose du genre : "Madame, de toute façon, quoi que vous fassiez, vous ferez mal." Moi, à l’époque, en tant que jeune mère, j’ai trouvé ça très rassurant. Parce qu’il est impossible d’être parfait.
Faisons de notre mieux. Faisons notre possible, en tant que parent et en tant qu’utilisateur de notre langue maternelle, le français. »
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Ces paroles, issues d’une conférence TEDx de 2019 sont de Madame Muriel Gilbert. Oui, Madame avec une majuscule, par déférence (en revanche, dans le corps d’un texte, on écrit madame).
Au fait, savez-vous orthographier le participe passé dans la phrase de l'image ?
Entendu ? Entendue ? Les deux ?
Entendu ? Entendue ? Les deux ?
Cela – et bien d’autres choses encore –, une correctrice le sait parce qu’elle l’a appris pendant sa formation, puis pratiqué lors de ses corrections. Elle adore entretenir un esprit vif et sait appréhender tous les cas de figure… ou presque. Ou presque… car la correctrice peut avoir des doutes, effectivement.
— Quoi ? Une correctrice, ça a des doutes ? Comme moi ?
— Oui, oui, oui…
Imaginez, si elle n’en avait pas, vous visualisez la scène ?
Elle ne vérifierait pas, ne croiserait pas ses informations puisées à différentes sources, ne croyant que ce que dit Internet (par exemple…). Elle ferait entièrement confiance au logiciel Antidote et ne se soucierait pas que celui-ci oublie des fautes et en crée de nouvelles !
Elle ne lirait pas non plus à voix haute pour écouter les sonorités d’un texte et en repérer les fausses notes. Parce qu’elle n’aurait pas à cœur de stimuler son cerveau afin de trouver la meilleure formulation possible.
En fin de correction, elle ne se relirait surtout pas non plus.
Et elle n’aurait aucun scrupule à accepter de rendre la correction d’un roman de 400 pages bien remplies sous 48 heures !
Oui, une correctrice cherche toujours à atteindre la perfection… Cependant, elle sait rester humble et s’effacer devant les décisions de son client.
Donc, on ne peut plus parler de doute, n’est-ce pas ?
Mais de rigueur, de conscience professionnelle, d’esprit critique.
Car le grand bonheur de la correctrice c’est de mener l’enquête, comme l’inspecteur Columbo, de chercher la petite bête, le détail qui tue… en permanence !
Lorsqu’elle fait des propositions de réécriture, elle veille à ne pas dénaturer le style de l’auteur. D’ailleurs, elle n'en fera que si celles-ci apportent une réelle valeur. Rien ne la rend plus heureuse que lorsqu’elle remet un texte exempt d’erreurs.
Non, une correctrice n’est pas une encyclopédie, comme le dit si bien Muriel Gilbert.
Mais elle fait toujours de son mieux dans la pratique de sa langue maternelle, le français.
Car elle adore ça, tout simplement !
À très bientôt de vous lire, n’hésitez pas à commenter et à donner la réponse à la question de l’image…
À votre disposition pour évoquer votre besoin de correction.
https://musiquedesmots.com/